SNAUT

Les créations de SNAUT, 9 à ce jour, partent le plus souvent de textes dont Joël Maillard est l’auteur et qui sont écrits durant les répétitions en dialogue avec les autres interprètes.

De 2012 à 2015, les 3 premières pièces s’attachaient à inclure physiquement le public dans des dispositifs fictionnels non frontaux, puis cette obsession est passée.

Depuis 2017 les spectacles, souvent des duos, sont toujours empreints d’un certain humour et d’une façon dilettante d’être à l’art.

On s’appuie régulièrement sur une supercherie consistant à prétendre être tombé par hasard sur une personne ou des documents assez invraisemblables mais particulièrement inspirants, devenus la matière première du spectacle (et il arrive que ce soit vrai).

Presque toujours les spectacles incluent pour ainsi dire leur making off.

La compagnie est au bénéficie d’un contrat de confiance de la Ville de Lausanne pour les saisons 2019-20, 2020-21 et 2021-22, renouvelé pour les saisons 2022-23 et 2023-24, 2024-25.

Ainsi que d’une convention de subvention de durée déterminée du Canton de Vaud pour les saisons 2021-22, 2022-23 et 2023-24.

Snaut est le patronyme d’un cybernéticien qui devient fou dans la station Solaris, en orbite autour de la planète-entité Solaris, dans le roman Solaris de l’auteur polonais Stanislas Lem (adapté au cinéma par Andreï Tarkovski).

JOËL MAILLARD

Joël Maillard est né en Suisse. Il y vit.

Aujourd’hui il est acteur, metteur en scène et auteur.

Passé par le théâtre amateur, puis le Conservatoire de Lausanne, il commence à écrire le 7 juillet 2005, en regardant sur une chaine d’info la couverture des attentats dans le métro de Londres.

À ce jour, une quinzaine de ses textes ont été portés à la scène, par lui-même et par d’autres.

Il est également acteur pour d’autres (dans un passé relativement proche Louise Belmas, Halory Goerger, Marine Colard, Robin Lescouët, Jean-François Peyret, Guillaume Béguin, Denis Maillefer).

Depuis le début, Joël s’obstine à explorer des champs d’expression dont il ne maîtrise ni les techniques ni les codes. Par exemple la science-fiction, la transmission orale, la chanson à texte, l’argile, le stand-up…

Il aime se dire qu’il professionnalise son dilettantisme.

Cependant, en 2020, il est lauréat d’une bourse culturelle de la fondation Leenaards.

Et puis, en 2021, il reçoit l’un des Prix suisse des arts de la scène.

Actuellement il écrit avec Louise Belmas un nouveau spectacle intitulé Nos adieux (remake).

Il souhaite mettre en scène, un jour, le texte de quelqu’un d’autre.

Et sinon, le reste du temps, il s’inquiète.

Voilà, en gros.